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Une parole pour ce jour 43 – Jeudi 14 mai 2020

« Seulement prenez bien garde, veillez à n’oublier aucun des événements dont vous avez été témoins. »

Deutéronome 4, 9

« Ne nous lassons pas de faire le bien ; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. »

Galates 6, 9

            Voici deux paroles qui nous invitent à la constance et à la persévérance. Dans deux domaines importants de notre vie : celui de la mémoire et celui de la vie quotidienne.

            Nous sommes témoins et acteurs d’une crise sanitaire très grave. Aujourd’hui, nous avançons dans la crainte : pour notre santé, pour les emplois, crainte de l’inconnu… et dans la méfiance. Nous cherchons du sens : comment faut-il comprendre tout cela ? Et des coupables, comme très souvent dans ce genre de crise. Mais le Seigneur nous invite à une autre attitude plus positive. D’abord entendre ce qu’Il a à nous dire à travers ces événements. Les remises en question, les élans de solidarité, de reconnaissance envers les soignants et des professions essentielles, mais souvent oubliées, nous montrent que d’autres manières de vivre sont possibles : plus solidaires, plus attentives à l’autre et à l’environnement. Nous apprenons aussi l’importance d’une vie d’Eglise communautaire. Le Deutéronome nous engage ainsi à ne pas oublier, à transmettre et à tirer les enseignements pour changer notre comportement. C’est ce à quoi nous appelle le Christ. Gardons en mémoire active tout ce qui nous met en route pour une vie renouvelée.

            Ensuite, vivre dans la dynamique d’un engagement résolu à faire le bien. Dans nos familles, sur notre lieu de travail, dans notre environnement, dans notre rapport aux autres. C’est vivre dans la confiance, la justice, la vérité, l’amour du prochain, au niveau personnel, en Eglise, en communauté. Cela portera des fruits. Mais pour cela il faut garder la mémoire et avoir de la persévérance…

Pour la lecture suivie de la Bible :

1 Timothée 2, 8-15

Pensons dans notre prière

– aux soignants, aux chercheurs

– aux malades, ceux qui sont en convalescence ou en rééducation, à leurs familles et aux personnes en deuil

– aux responsables politiques, économiques, sociaux, culturels, de santé au niveau nationale, régional, local

– à celles et ceux qui ont la charge de mettre en œuvre et de faire fonctionner le déconfinement

– à nos villages et nos villes, en particulier à nos quartiers

– aux détenus, à leurs familles, aux personnels pénitentiaires, aux directeurs d’établissement et aux directeurs régionaux de l’Administration pénitentiaire

Pensons aussi à l’Afrique, en particulier l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, la Lybie, la Mauritanie.

Illustration Nourriture photo créé par jcomp – fr.freepik.com