« Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté… »
Ecclésiaste 3, 1-2
Car Dieu dit : « Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Eh bien, c’est maintenant le temps vraiment favorable ; c’est maintenant le jour du salut. »
2 Corinthiens 6, 2
Avec le sage de l’Ecclésiaste, on pourrait dire : il y a le temps du confinement et le temps du déconfinement. Le temps du confinement nous a fait vivre un autre rapport au temps. Mais avec le déconfinement, nous retrouvons la course au temps et le risque de voir nos vies se transformer en un enchevêtrement de choses. Voici deux paroles qui nous invitent à retrouver le sens du temps, à vivre pleinement le temps présent.
L’Ecclésiaste nous invite à une vraie sagesse de vie. En nous rappelant qu’il y a un temps pour chaque chose, il nous enseigne à être pleinement présent à ce que nous faisons, à chaque temps de notre vie, à chaque rencontre que nous vivons. Sans être ailleurs ou préoccupé par ce qu’il y aura après, ou ce qu’il avait avant, sans vouloir faire tout à la fois. En un mot, il s’agit de ne pas vivre à contretemps ou de manquer le temps.
Dieu agit en son temps, au moment opportun, il sait quand c’est le moment favorable. Jésus savait quand ce n’était pas son heure, son temps, et il a su aussi quand était venu son temps, le temps de la Passion. Jésus savait être pleinement présent à son temps et à son présent. Quand il rencontrait une personne, il était entièrement présent à cette rencontre, quand il était avec ses disciples, il était entièrement avec ses disciples. Celui qui apprend à marcher avec le Christ découvre qu’il a tout son temps.
C’est aussi ce que nous apprend l’histoire de Marthe et de Marie lors de la visite de Jésus chez elles. Marthe a manqué son temps, car elle n’avait pas compris que le temps à vivre à ce moment-là était d’être avec Jésus et de l’écouter, comme Marie l’a fait. Ainsi avec l’Ecclésiaste, nous pouvons aussi apprendre à ne pas vivre à contretemps, car il y a un temps pour écouter le Seigneur et prier, et un temps pour agir, un temps pour travailler et un temps pour se reposer, un temps pour soi et sa famille et un temps pour les autres… Ainsi nous apprendrons à être pleinement présent à notre présent comme le Christ l’a été.
Pour la lecture suivie de la Bible :
1 Timothée 5, 3-16
Pensons dans notre prière
- aux soignants, à tous les acteurs de la santé, aux chercheurs
- aux malades, ceux qui sont en convalescence ou en rééducation, à leurs familles et aux personnes en deuil
- à nos amis au près et au loin, à nos voisins
- à nos collègues de travail, à celles et ceux à qui nous avons affaire dans nos relations de tous les jours
- à nos aînés, en particulier celles et ceux qui sont seuls, et à celles et ceux qui s’occupent d’eux
Pensons aussi à l’Afrique, en particulier le Kenya, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda