« Mais maintenant, ainsi parle le SEIGNEUR qui t’a créé, Jacob, qui t’a formé, Israël : Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. »
Esaïe 43, 1
« Ainsi, vous n’êtes plus des étrangers, ni des émigrés ; vous êtes concitoyens des saints, vous êtes de la famille de Dieu. »
Ephésiens 2, 19
Au-delà de la crise sanitaire, sociale, sociétale, la crise que nous traversons est aussi une crise d’identité, une crise de reconnaissance, qui prend ses racines bien avant la pandémie. Les deux paroles qui nous accompagnent durant ces deux semaines nous redisent qui nous sommes et par conséquent quelle est notre vocation.
Nous sommes aimés par Dieu, nous sommes de son peuple, de sa famille, nous lui appartenons. Ainsi s’exprime le lien de communion que le Seigneur veut avoir avec nous. Là réside notre pleine identité : se savoir aimés de Dieu, non pas à cause de nos qualités, de nos mérites, mais simplement parce qu’Il nous aime, gratuitement. Il nous connaît, il nous reconnaît comme ses enfants. Nous n’avons plus alors à nous justifier, à nous faire valoir pour nous faire accepter, Dieu nous prend comme ses enfants.
Il a tout fait pour cela en envoyant son Fils qui a donné sa vie pour nous. Là réside toute notre valeur. C’est une véritable libération de la course à la reconnaissance, qui nous permet d’être et de nous tourner vers les autres, gratuitement. Nous n’avons plus à chercher, à errer pour trouver du sens ou notre identité : nous sommes aimés de Dieu, Lui qui nous appelle par notre nom, qui nous connaît, qui nous fait membre de sa famille.
La croix et la résurrection de Jésus nous rappellent que Dieu est fidèle et tient ses promesses. A son amour fidèle doit répondre le nôtre. Nous sommes alors appelés à nous comporter comme ses enfants, à vivre et incarner cet amour qu’il nous a témoigné, à marcher selon ses enseignements et Sa parole. C’est là notre vocation qui est conséquence de notre identité d’enfants de Dieu. Ainsi, nous posons des signes du Règne de Dieu et partageons un avenir et une espérance avec celles et ceux qui nous entourent.
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine :
Lundi 20 : Michée 1, 1-16 Jeudi 23 : Michée 4, 1-8
Mardi 21 : Michée 2, 1-13 Vendredi 24 : Michée 4, 9 – 5, 4a
Mercredi 22 : Michée 3, 1-12 Samedi 25 : Michée 5, 4b-14
Lundi 27 : Michée 6, 1-16 Jeudi 30 : Marc 4, 1-9
Mardi 28 : Michée 7, 1-7 Vendredi 31 : Marc 4, 10-20
Mercredi 29 : Michée 7, 8-20 Samedi 1er août : Marc 4, 21-25
Pensons dans notre prière
- à notre pays et à la sortie de l’état d’urgence sanitaire en ces temps de vacances
aux acteurs de la santé, aux chercheurs, à la recherche de traitements et de vaccins - aux malades, ceux qui sont en convalescence, à leurs familles et aux personnes en deuil – aux responsables d’entreprises
- aux dirigeants politiques, économiques, sociaux, culturels
- aux Eglises et à leur témoignage dans ces temps de crise, à celles qui sont persécutées
- à celles et ceux qui œuvrent pour la paix et la réconciliation dans les zones de conflit
Pensons aussi à Mayotte, à l’Inde, au Japon, au Portugal, à L’Espagne, au Salvador, au Pérou, au Maroc, à la Tunisie.