« Ah, qu’il est bon, qu’il est agréable pour des frères d’être ensemble ! […] car c’est là que le SEIGNEUR assigne la bénédiction, la vie, pour toujours. »
Psaume 133, 1 ; 3b
« Tous s’appliquaient fidèlement à écouter l’enseignement que donnaient les apôtres, à vivre dans la communion fraternelle, à prendre part aux repas communs et à participer aux prières. »
Actes 2, 42
La crise sanitaire et en particulier la période de confinement ont fait ressortir le besoin de se retrouver, d’être ensemble pour partager des moments de communion. Et ce malgré les rendez-vous, apéros et autres réunions virtuelles, abondantes, qui au moins permettaient un contact. Les deux paroles qui nous accompagnent durant ces jours nous redisent l’importance de la vie communautaire et combien elle est un bienfait.
L’Eglise est la communauté rassemblée par le Seigneur, dans laquelle nous sommes frères et sœurs, aimés par le Christ qui a donné sa vie pour chacun de nous. Mais nous ne sommes pas chrétiens tout seuls. Mais nous avons besoin les uns des autres, pour nous encourager, nous soutenir, nous exhorter, veiller les uns sur les autres. « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux », dit le Christ. Cette présence dans la communauté rassemblée est une bénédiction permanente.
Mais la vie communautaire est aussi une dynamique de vie. Les Actes des apôtres nous rapportent combien la vie de la première Eglise avait un grand rayonnement et était en soi un témoignage. Partage de la vie spirituelle, partage des repas, partage de biens pour que chacun ait le nécessaire : c’est l’amour en actes. En effet, « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on saura que vous êtes mes disciples », rappelle le Christ.
Les premiers chrétiens persévéraient dans l’étude de la Bible, les prières, les repas fraternels, les temps de partage et d’échange. Ils s’encourageaient mutuellement. Nous pouvons, nous aussi vivre une vie communautaire dense, riche et rayonnante, vivre des relations fraternelles qui fassent rayonner l’amour du Christ autour de nous, au point que les gens puissent dire en voyant vivre nos paroisses : « Voyez comme ils s’aiment. » Il ne tient qu’à nous de relever ce défi dans ce « monde d’après ».
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine :
Lundi 17 : Marc 7, 17-23 Vendredi 21 : Marc 8, 10-13
Mardi 18 : Marc 7, 24-30 Samedi 22 : Marc 8, 14-21
Mercredi 19 : Marc 7, 31-37 Dimanche 23 : Psaume 140
Jeudi 20 : Marc 8, 1-9 Lundi 24 : Marc 8, 22-26
Pensons dans notre prière
- à la situation sanitaire dans notre pays et dans le monde
- aux acteurs de la santé, aux chercheurs, à la recherche de traitements et de vaccins
- aux malades, ceux qui sont en convalescence, à leurs familles et aux personnes en deuil
- à celles et ceux qui préparent la rentrée, ou reprennent le travail
- à celles et ceux qui craignent pour leur emploi
- aux victimes des conflits et des guerres et à celles et ceux qui leur viennent en aide
- aux personnes qui vivent en grande pauvreté
Pensons aussi à l’Iran, à la Syrie, au Liban, à la Turquie. Pensons aussi tout spécialement au Mali.