Mais toi, Seigneur, tu es notre père, toi qu’on nomme depuis toujours “notre Libérateur”.
Esaïe 63, 16b
Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple : cette nuit, dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur ; c’est le Christ, le Seigneur. »
Luc 2, 10-11
Paroles
Nous sommes tous très impatients de savoir comment va se faire le déconfinement, Nombreux sont celles et ceux qui sont angoissés et qui ont le moral au plus bas, même s’il y a aujourd’hui une lueur d’espoir avec l’arrivée des vaccins. Jésus a évoqué dans ses paroles sur les temps de la fin la peur face à la situation du monde. Mais Il annonce son retour, et nous invite à redresser la tête, à espérer : la délivrance, le salut définitifs sont proches. C’est à l’espérance que nous invitent les deux paroles qui nous accompagnent ces jours.
L’Evangile de Noël nous annonce qu’un Sauveur est né pour nous. C’est là le sujet d’une grande joie. Dieu, appelé par le prophète Esaïe le Libérateur, le Rédempteur, est venu lui-même en Jésus-Christ nous apporter le salut, la libération, la rédemption. Trois termes qui expriment ce que Dieu a fait pour nous. L’Evangile nous dit que ce salut, cette libération s’est accomplie par la mort et la résurrection de Jésus. Le temps d’Avent nous invite aussi à attendre le retour du Christ qui viendra instaurer de manière définitive son Royaume de paix, de justice et d’amour. Ce sera la libération définitive.
Mais de quoi avons-nous besoin d’être libérés, sauvés ? De tout ce qui abîme l’être humain. De l’égoïsme qui nous replie sur nous-mêmes, individuellement et collectivement, de toutes les formes d’esclavage, de l’idolâtrie du « toujours plus », du « moi ». De ce qui abîme et détruit aussi notre relation à Dieu, aux autres, à la Création. En un mot de ce que la Bible appelle le péché. Ce salut, cette rédemption, nous est déjà donnée par le Christ. Il sera manifesté définitivement à son retour. C’est ce dont nous témoignons en cette période d’Avent ! Et c’est là notre raison d’espérer et de vivre.
Nous pouvons faire nôtre ce cantique : « Mon Rédempteur est vivant, Le Sauveur en qui j’espère. Je l’ai contemplé souffrant Et mourant sur le Calvaire ; Mais Dieu reste le plus fort : Jésus a vaincu la mort. Dans l’épreuve et dans la peur, Je perdais le goût de vivre. Mais je trouve en mon Sauveur L’espérance qui délivre. En Jésus ressuscité, Tout le mal est surmonté. O Jésus, Sauveur vivant, Dans la foi je te contemple. Ton amour, en se donnant, Nous appelle à son exemple, Nous invite à notre tour à montrer un tel amour. » Un témoignage vivant à partager autour de nous !
Suivie de la Bible cette semaine
Mercredi 9 : Esaïe 63, 1-6 Dimanche 13 : Psaume 68, 20-36
Jeudi 10 : Esaïe 63, 7-16 Lundi 14 : Esaïe 65, 17-25
Vendredi 11 : Esaïe 63, 17 – 64, 11 Mardi 15 : Esaïe 66, 1-4
Samedi 12 : Esaïe 65, 1-16 Mercredi 16 : Esaïe 66, 5-17
Pensons dans notre prière
- aux acteurs de la santé, aux chercheurs, aux responsables de la santé publique
- aux malades, à leurs familles et aux personnes en deuil
- à celles et ceux qui ont perdu leur emploi, qui sont inquiets pour leur avenir
- aux étudiants et à tous les élèves, à leurs enseignants
- aux associations et à celles et ceux qui travaillent et agissent dans le domaine de l’écologie
- aux agriculteurs et à celles et ceux qui travaillent à ce que nous puissions nous nourrir
Pensons aussi à l’Afrique du Sud, au Nigéria, au Maroc, à la Turquie, à l’Iran, à la Corée du Sud, au Japon, au Brésil.