Le temps du Carême est un temps particulier qui nous est donné pour revenir au Seigneur. Un temps pour réfléchir et méditer sur le sens de la croix et mieux comprendre la profondeur de l’amour de Dieu pour nous. C’est aussi un temps de repentance où nous pouvons venir au Seigneur qui nous accueille tel que nous sommes.
Un maître rabbinique raconte : « Avant la création du monde, Dieu est seul avec son nom. Il vient à sa pensée de créer, et comme un bon architecte il commence par dessiner le monde qu’il envisage de bâtir. Mais ses plans ne tiennent pas, à chaque nouvelle tentative, le monde qu’il dessine s’effondre sur lui-même. Alors Dieu crée la lucidité, le retour vers lui, l’humilité, le repentir… et le monde tient debout. Un monde sans repentir s’effondre à mesure qu’on le construit. » Nous sommes conduits à la repentance par la Parole de Dieu ou par des événements extérieurs qui nous font prendre conscience de notre péché, de nos mauvais chemins. Que ce temps de Carême, de crise sanitaire et de crise climatique nous conduise à une vraie repentance et à revenir au Seigneur de tout notre coeur.
Dimanche 14 mars
Temps 1
Matthieu 3, 1-2 et 5-8 ; 4, 17 / Actes 2, 37-38 ; 3,15-21
La prédication de Jean-Baptiste appelle à la repentance. Il reprend le message des prophètes. Jésus aussi prêche l’appel à se repentir, ou à se convertir, à changer radicalement. Il en est de même pour Pierre dans sa prédication après la Pentecôte. Se repentir, revenir au Seigneur, c’est entrer dans la vie nouvelle donnée par Dieu.
Quelles doivent être pour Jean-Baptiste, pour Jésus et pour les apôtres les conséquences de la repentance ?
Comment cela va-t-il se traduire dans ma vie ?
Lundi 15 mars
Temps 2
Psaume 32, 1-8
Ce psaume fait apparaître que la prise de conscience de la nécessité de la repentance vient le plus souvent de l’extérieur. David sentait que la main de Dieu pesait sur lui, comme un appel à confesser son péché. Ce qu’il a fait. Et il connaît la joie du pardon.
Qu’est-ce qui conduit le psalmiste à la repentance ?
Que veut dire pour moi « ta main s’appesantissait sur moi » ?
Comment est-ce que je peux m’approprier ce psaume ?
Mardi 16 mars
Temps 3
Psaume 51
Ce psaume est la prière de repentance de David après que le prophète Nathan lui ai fait comprendre son péché.
Qu’est-ce qui me parle le plus dans ce psaume ?
Pour quoi dois-je demander pardon ?
Mercredi 17 mars
Temps 4
Osée 14, 2-5
Le prophète appelle le peuple d’Israël à revenir au Seigneur et il leur explique ce que cela veut dire et à quoi cela conduit.
D’après le prophète, quels sont les deux aspects de la repentance ?
Qu’est-ce qui doit changer dans ma vie ?
Jeudi 18 mars
Temps 5
2 Corinthiens 7, 8-10
Pour que la repentance soit vraie, il faut qu’elle soit sincère. C’est-à-dire que pour demander vraiment pardon, pour confesser son péché avec sérieux, il faut prendre conscience du mal que l’on a fait à celui que l’on a offensé. Du mal, de la peine que l’on a causé à Dieu, au prochain. Paul parle de tristesse selon Dieu.
Comment cette parole me rejoint aujourd’hui ?
Quelle est ma situation devant Dieu ?
Vendredi 19 mars
Temps 6
Luc 18, 6-14
Cette parabole nous interpelle sur notre attitude devant Dieu et sur les conditions de la repentance et du pardon. Il ne nous est pas toujours facile de ne pas nous comparer aux autres et de nous reconnaître pécheur.
Comment caractériser l’attitude du pharisien de la parabole ?
Comment est-ce que je me présente devant Dieu ?
Quelle est la conséquence de l’attitude du pharisien et de celle du collecteur d’impôts ?
Samedi 20 mars
Temps 7
Colossiens 1, 12-20 ; 2, 13-14 / Jean 3, 16
Si nous pouvons demander pardon à Dieu, nous repentir, c’est parce que Dieu nous aime. Et qu’il veut nous pardonner. Ce qu’il fait en Jésus-Christ. Tel est le sens de la croix où Christ a porté les péchés du monde, donc les miens.
Que signifie pour moi être pardonné par Dieu ?
Quelles en sont les conséquences pour ma vie ?