Jérémie 31, 33
Mais voici en quoi consistera l’alliance que je conclurai avec le peuple d’Israël, déclare le Seigneur : j’inscrirai mes instructions non plus sur des tablettes de pierre, mais dans leur conscience ; je les graverai dans leur cœur ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Jean 7, 37-38
Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur”, comme dit l’Écriture. »
Nous entrons dans une nouvelle période de déconfinement, que nous attendions avec grande impatience. Nous allons commencer à retrouver une vie un peu plus « normale ». Mais il s’agit de savoir comment et sur quel fondement nous allons bâtir cette fameuse vie d’après qui s’ouvre devant nous. Les deux textes qui nous accompagnent cette semaine nous indiquent le chemin pour le faire.
C’est lors du dernier jour de la fête des tentes que Jésus appelle ceux qui ont soif à venir à Lui et à boire de l’eau qu’il leur donne. Cette fête rappelle la marche du peuple d’Israël dans le désert vers la terre promise, après la sortie d’Égypte. Un temps où il était nomade et vivait sous des tentes, temps d’espérance et d’attente. Au cours de cette fête, on puisait de l’eau que l’on répandait en libation sur l’autel au temple de Jérusalem. Cette eau rappelle l’eau que Dieu a donnée à son peuple assoiffé dans le désert, eau sortie miraculeusement du Rocher d’Horeb. Mais elle fait aussi penser à ces prophéties qui annoncent que du Temple sortira un fleuve de vie. Jésus se présente donc ici comme le vrai temple, c’est-à-dire la présence de Dieu au milieu des humains, comme la véritable source d’eau vive qui donne la vie.
Il est la source qui étanche toutes les soifs que nous avons et qui se sont souvent exacerbées durant les temps de confinement et de couvre feu. Dans nos temps de désert et dans la traversée de cette période, quand nous avons soif de vie, d’amour, de reconnaissance, de pardon, de vérité, de justice, de sens, de guérison intérieure, de libération de tout ce qui nous entrave dans nos vies, soif de paix et de réconciliation, nous pouvons aller boire à la source d’eau qui est le Christ. Une source intarissable. Puissions-nous le faire jour après jour !
Et quand nous buvons à cette source, que nous recevons sa vie donnée pour nous, sa Parole qui se grave dans nos coeurs, son Esprit qu’il verse en nous, alors nous devenons à notre tour une source pour les autres, une source abondante de vie, d’amour, de sens de paix, d’espérance. Une source qui est alimentée par LA source, le Christ. Être source pour les autres, c’est ce que nous sommes appelés à vivre dans ce temps qui s’ouvre. On en a bien besoin !
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine :
Mercredi 19 : Actes 2, 1-13 Dimanche 23 : Actes 2, 37-41
Jeudi 20 : Actes 2, 14-21 Lundi 24 : Actes 2, 42-47
Vendredi 21 : Actes 2, 22-28 Mardi 25 : Actes 3, 1-10
Samedi 22 : Actes 2, 29-36
Pensons dans notre prière
– aux acteurs de la santé, en particulier aux personnels soignants
– aux malades, à leurs familles et aux personnes en deuil, aux personnes en convalescence
– aux acteurs et aux décideurs de la vie économique
– aux étudiants et à leurs enseignants
– à celles et ceux qui travaillent dans le domaine de l’environnement et de l’écologie
– à celles et ceux qui travaillent pour la paix
Pensons aussi au Mexique, au Paraguay, à Israël et à la Palestine, au Yémen, au Zimbabwe, à la Libye, à Mayotte.