Jérémie 17, 7-8
Béni soit l’homme qui met sa confiance dans le Seigneur, celui dont le Seigneur est l’assurance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines vers le cours d’eau : il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant ; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit.
Matthieu 6,33
Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste.
Paroles
Nous entrons dans le temps des vacances, un temps de ressourcement bien nécessaire aussi en cette période de déconfinement et de retour à une vie plus normale. Plus que jamais, il est important de nous interroger sur les fondements sur lesquels nous allons bâtir cette « vie d’après ». Les deux paroles qui nous accompagnent ces jours nous indiquent la voie à suivre. Pour nous instruire et nous faire réfléchir à ce qui est essentiel, le Seigneur nous invite souvent à observer et regarder la création. Pourquoi ne pas prendre du temps durant cet été pour observer et regarder la nature qui nous environne et écouter ce que le Seigneur a à nous dire.
Le psalmiste et le prophète comparent celui qui médite la parole de Dieu jour et nuit à un arbre planté près d’un cours d’eau qui reste vert et porte sn fruit en sa saison. C’est une invitation à prendre du temps pour lire la Bible, à écouter la Parole que Dieu nous adresse et à mettre notre confiance en Dieu, comme nous y invite Jérémie.
En contemplant la lune et les étoiles, le psalmiste réalise que même si l’humain est tout petit au regard de l’univers, Dieu s’intéresse à lui. Cela nous redit l’amour de Dieu pour nous, petits êtres dans l’immensité de l’univers : il a donné son Fils pour nous, pour que nous ayons la vie. Prenons du temps pour réfléchir et méditer sur l’amour de Dieu pour nous.
A Job qui s’interroge sur le sens et l’origine de sa souffrance, Dieu répond en l’invitant à visiter la création, à regarder la pluie, les orages, les étoiles et les constellations, à observer les animaux dans leur variété, leurs caractères, leur force parfois indomptable. Il le décentre de lui-même et lui fait comprendre que s’il y a une explication à la souffrance, au mal, aux difficultés, comme nous en traversons, elle échappe à notre humanité. Mais Il nous invite à retrouver la capacité de nous émerveiller et d’être reconnaissant. Et si nous prenions le temps cet été de nous émerveiller et d’exprimer notre reconnaissance.
A nous qui nous inquiétons, Jésus rappelle que Dieu nourrit les oiseaux du ciel, habille magnifiquement les fleurs des champs qui pourtant fanent vite : ainsi prend-t-il aussi soin de nous. Et de nous rappeler à l’essentiel : chercher d’abord le Royaume de Dieu et la vie juste qu’il demande et toutes choses nous seront données en plus.
Au moment où nous sortons du confinement, tout en restant vigilant, et où nous pouvons retrouver et goûter nos activités et nos vies d’Église et de paroisse, cette « Parole pour la semaine » est la dernière. Puissions-nous nous enraciner dans la Parole de Dieu et la mettre en pratique jour après jour. Que le Seigneur vous comble de sa grâce et de sa paix !
Lecture suivie de la Bible :
Mercredi 30 : Actes 14, 20b-28 Dimanche 4 : Psaume 7
Jeudi 1er: Actes 15, 1-12 Lundi 5 : Actes 16, 6-15
Vendredi 2 : Actes 15, 13-35 Mardi 6 : Actes 16, 16-22
Samedi 3 : Actes 15, 36 – 16, 5 Mercredi 7 : Actes 16, 23-40
Pensons dans notre prière
- aux acteurs de la santé, aux malades, à leurs familles et aux personnes en deuil
- aux acteurs du tourisme, hôteliers, restaurateurs, animateurs, aux sauveteurs
- à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas partir en vacances
- à celles et ceux qui travaillent à la protection de l’environnement, et dans l’écologie
- à nos Eglises et paroisses, et à celles et ceux qui ont un ministère particulier
- aux victimes des conflits et à celle et ceux qui les aident et les secourent
Pensons aussi à la Libye, l’Algérie, le Yémen, à l’Erythrée, le Botswana, au Bangladesh, à Haïti, à Madagascar, au Mozambique, à la Nouvelle-Calédonie.