« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur. »
Lévitique 19, 18b
« Puisque vous êtes les enfants que Dieu aime, efforcez-vous d’être comme lui.
Que votre façon de vivre soit inspirée par l’amour, comme le Christ aussi nous a aimés et a donné sa vie pour nous. »
Ephésiens 5, 1-2a
Voici deux paroles qui nous indiquent clairement le chemin à suivre : nous sommes appelés à aimer, comme le Christ nous a aimés. C’est la vocation, mais aussi le mode de vie du disciple du Christ. En effet, le fruit de l’Esprit donné à Pentecôte, c’est l’amour, c’est la nature même de Dieu.
La Bible est pleine d’indications très pratiques sur ce que veut dire aimer. Dans la première Église dont la vie est décrite dans les Actes des Apôtres, aimer se traduisait par une profonde unité ; on réglait les difficultés par le dialogue jusqu’à trouver ensemble la solution. Car aimer, c’est apprendre à se parler, s’expliquer, mettre les choses sur la table et ne pas s’enfermer dans ses rancœurs, ses rancunes. C’est pardonner…
On partageait les biens de manière à ce que personne ne manque de rien, car on était très attentifs aux besoins des uns et des autres. Aimer conduit au partage, au don : don de son temps, de ses biens, de son expérience, de son attention. Et le don c’est le langage de l’amour. C’est ce que le Christ nous a appris et montré.
Aimer, c’est porter un regard bienveillant sur les gens, ne jamais enfermer quelqu’un dans ses fautes ou ses erreurs. C’est écouter, se défaire de ses préjugés. C’est faire attention à l’autre et à ses besoins. C’est avoir le souci de la justice et de la vérité.
Paul a décrit aux chrétiens de Corinthe ce qu’est l’amour et il dresse en fait un portrait du Christ. « L’amour est patient, l’amour est bon, il n’a pas de passion jalouse ; l’amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit avec la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. » Nous pouvons en faire notre prière pour aimer nous aussi comme le Christ nous a aimés et s’est donné pour nous. C’est notre vocation plus que jamais dans ce monde « d’après » que nous sommes appelés à construire.
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine *
Lundi 15 | 1 Rois 3, 1-15 |
Mardi 16 | 1 Rois 3, 16-28 |
Mercredi 17 | 1 Rois 5, 1-14 |
Jeudi 18 | 1 Rois 5, 15-32 |
Vendredi 19 | 1 Rois 6, 1-14 |
Samedi 20 | 1 Rois 8, 1-14 |
Pensons dans notre prière
- à notre pays et à la suite du déconfinement
- aux soignants, aux acteurs de la santé, aux chercheurs
- aux malades, ceux qui sont en convalescence, à leurs familles et aux personnes en deuil
- aux personnes handicapées et à celles et ceux qui les accompagnent, aux institutions qui les accueillent
- aux responsables politiques, économiques, sociaux, culturels au niveau national, régional, local
- aux associations et à celles et ceux qui travaillent parmi la jeunesse
Pensons aussi à nos départements et territoires d’Outre-mer et aux pays de la Caraïbes, en particulier Haïti, la République Dominicaine, Cuba, la Jamaïque