Qui est Dieu comme toi, qui pardonnes la faute et passes sur la transgression en faveur
Michée 7, 18-20
du reste de ton patrimoine ? Il n’entretient pas sa colère à jamais, car il prend plaisir à la
fidélité. Il aura encore compassion de nous, il piétinera nos fautes ; tu jetteras dans les
profondeurs de la mer tous leurs péchés, tu témoigneras ta loyauté à Jacob, ta fidélité à
Abraham, comme tu l’as juré aux jours de jadis à nos pères.
Tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ, et qui nous a confié
2 Corinthiens 5, 18-19
la tâche d’en amener d’autres à la réconciliation avec lui : en effet, par le Christ, Dieu
agissait pour réconcilier le monde avec lui, sans tenir compte des fautes des humains. Et
il nous a établis pour annoncer cette œuvre de réconciliation.
La crise sanitaire est devenue aussi crise économique, crise de confiance, crise de
société. Une crise exacerbée par l’incertitude sur l’avenir et les craintes que cela suscite.
Quelque soit le sens que nous donnons à tout cela, les deux paroles que nous recevons
pour cette semaine nous parlent d’un fondement solide sur lequel nous appuyer : le
dernier mot de Dieu, c’est l’amour, le pardon et la réconciliation.
L’amour de Dieu n’ignore pas nos péchés, nos fautes ni le mal que nous faisons.
Mais il offre en et par le Christ le pardon et la réconciliation à qui vient à lui et reconnaît
son péché, sa faute. Son pardon enlève aussi la culpabilité qui nous ronge, il fait de nous
des êtres nouveaux qui peuvent être des artisans de paix et de réconciliation. Car Dieu
est fidèle dans son amour et il ne revient pas sur ses promesses. Tant mieux pour nous
et pour notre monde !
Mais cela nous engage envers nos prochains : être des ambassadeurs de Dieu
pour annoncer et amener d’autres à être réconciliés avec Lui et être à leur tour
ambassadeurs de réconciliation Alors que s’exacerbent les conflits, les rancoeurs
accumulées, le message de la réconciliation et de l’amour de Dieu trace la ligne de
conduite pour nos vies. C’est apprendre à reconnaître ses fautes, à écouter, à être
attentif aux besoins, aux souffrances, aux questions des autres ; c’est travailler à abattre
les préjugés, les murs construits au fil du temps, à dialoguer et à ne pas s’enfermer dans
les rancunes, à pardonner, pour construire des rapports sociaux et familiaux plus justes,
plus attentifs à l’autre. Pour ouvrir un avenir à espérer et à construire !
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine :
Lundi 29 : 1 Rois 11, 1-13 Jeudi 2 : 1 Rois 12, 20-32
Mardi 30 : 1 Rois 11, 26-43 Vendredi 3 : 1 Rois 12, 33 -13, 10
Mercredi 1er : 1 Rois 12, 1-19 Samedi 4 : 1 Rois 13, 11-34
Pensons dans notre prière
- à notre pays et à la suite du déconfinement
- aux soignants, aux acteurs de la santé, aux chercheurs
- aux malades, ceux qui sont en convalescence, à leurs familles et aux personnes en deuil
- aux responsables d’entreprises, aux ouvriers et employés, aux agriculteurs
- aux responsables politiques, économiques, sociaux, culturels au niveau national,
régional local, mais aussi international - à celles et ceux qui œuvrent pour la réconciliation dans les familles, entre les peuples,
entre des groupes en conflit
Pensons aussi aux Etats-Unis, à la Guyane, au Mexique, au Pérou, à la Colombie, à Haïti.