« Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire. Car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête, et le Seigneur te le rendra. »
Proverbes 25, 21-22
« Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire le bien aux yeux de tous. S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous…
Romains 12, 17-18 ; 21
Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien. »
L’importance de relations sociales solides et vraies apparaît forte depuis la crise sanitaire. Mais qui dit relations avec les autres dit aussi possibilité de conflit, d’opposition, d’incompréhension. Les tensions, les inquiétudes dues à la situation actuelle ne facilitent pas les choses. Les deux paroles qui nous accompagnent cette semaine contiennent une extraordinaire dynamique de vie pour aider à résoudre les conflits et construire de bonnes relations sociales.
Elles nous disent concrètement ce qu’aimer veut dire dans le quotidien de nos vies. Ce n’est pas seulement « ne pas faire telle ou telle chose », mais d’adopter un comportement positif. C’est par exemple prendre soin de son « ennemi », de celui avec qui je suis en conflit, quand il connaît des difficultés. C’est non seulement ne pas rendre le mal pour le mal, mais répondre par le bien quand on nous fait du mal. Ce n’est pas forcément une attitude qui nous est spontanée ou naturelle. Ce qui importe, c’est en toute circonstances, dans les conflits, les crises, les crispations qui nous opposent à d’autres, de répondre par des gestes concrets d’attention et d’amour, par le bien.
« Autant que cela dépende de nous », écrit Paul. Il m’appartient non pas d’attendre de l’autre qu’il fasse le premier pas, mais de le faire moi-même. De faire tout ce qui est mon pouvoir pour répondre par le bien, par la paix. C’est cela amasser des charbons ardents sur la tête de « l’ennemi » : « Ce n’est pas pour le juger, mais pour faire fondre la glace de son cœur », expliquait un professeur de théologie.
Alors nous serons vainqueurs du mal par le bien. C’est-à-dire que le mal n’aura pas de prise sur nous. Nous ne nous laissons pas ronger par le mal, la rancune, voire la haine, mais nous lui opposons le bien, la paix, la compassion. C’est se conformer au Christ, à l’Esprit du Seigneur qui a toujours fait du bien à ceux qui s’en prenaient à lui. Ce n’est pas toujours facile à vivre, mais c’est un défi à relever jour après jour, dans le quotidien, pour témoigner de l’amour du Christ et construire un monde plus fraternel !
Pour la lecture suivie de la Bible cette semaine :
Lundi 6 : 1 Rois 14, 1-20 Jeudi 9 : 1 Rois 17, 17-24
Mardi 7 : 1 Rois 16, 29 – 17, 6 Vendredi 10 : 1 Rois 18, 1-24
Mercredi 8 : 1 Rois 17, 7-16 Samedi 11 : 1 Rois 18, 25-46
Pensons dans notre prière
- à notre pays et à la suite du déconfinement
- aux soignants, aux acteurs de la santé, aux chercheurs
- aux malades, ceux qui sont en convalescence, à leurs familles et aux personnes en deuil
- à celles et ceux qui travaillent dans le secteur du tourisme en cette période de vacances
- aux familles, aux enfants, et à celles et ceux qui travaillent avec les enfants, aux œuvres de jeunesse, aux camps et colonies de cet été
Pensons aussi au Sénégal, à l’Iran, à Israël, à la Palestine, à la Corée du Nord et la Corée du Sud